Opus Haute Définition e-magazine

Anders Eliasson

Symphonies N°3 & 4. Concerto pour Trombone

Gothenburg Symphony Orchestra. Johannes Gustavsson (direction). Royal Stockholm Philharmonic Orchestra. Sakari Oramo (direction)

BIS 2368, Outhere distribution

Super Audio CD hybride stéréo/multicanal

Ce SACD "hommage", ne comportant que des premières mondiales au disque, propose trois œuvres, (Symphonie N°3, Concerto pour Trombone, Symphonie N°4), du compositeur suédois Anders Eliasson (1947-2013)." Mes « premières expériences musicales" sont venues de l’intérieur de moi-même : c’étaient mes propres chants, et des airs familiers que j’entendais à la radio. Pas de musique classique. » À l’âge de 14 ans, il se rend chez un organiste, Udo Sanden, pour apprendre l’harmonie et le contrepoint. Deux ans plus tard, il va étudier à Stockholm chez « le merveilleux Valdemar Söderholm », qui « m’a confronté une fois de plus à la vraie musique » – une musique telle qu’il l’avait entendue pour la première fois vers l’âge de 12 ans. « Le premier vrai morceau de musique » qu’Eliasson entendit « sur un disque de gramophone fut la Symphonie n° 104 de Haydn ». Sous la direction de Söderholm, il étudie le contrepoint, et se furent cinq années de travail intensif sur Palestrina, Orlando di Lasso et surtout Jean-Sébastien Bach, « la plus haute forme d’énergie avec laquelle il est possible d’entrer en contact ». À partir de 1966, il étudiera auprès d’Ingvar Lidholm à l’Académie royale de musique de Suède et, jusqu’en 1973, membre du comité artistique de la Fondation pour la musique électronique de Stockholm. Ses premiers grands succès sont une œuvre chorale, Canto del vagabondo (1979), et sa Première Symphonie (1989), pour laquelle « originalité, authenticité et clarté musicale » Eliasson reçoit le Prix de musique du Conseil nordique. À partir de 2000, Eliasson composa notamment un grand nombre d’œuvres de musique de chambre ainsi que cinq concertos à grande échelle : un Concerto pour trombone et orchestre (écrit pour Christian Lindberg), un Concerto pour saxophone alto et orchestre à cordes (pour John-Edward Kelly, le dédicataire de la 3e Symphonie d’Eliasson), un Double Concerto pour violon, piano et orchestre (pour Roland Pöntinen et Ulf Wallin), un Double Concerto pour violon, alto et orchestre de chambre ainsi qu’un Concerto pour violon et orchestre (Solitary Journey, titre original en allemand, Einsame Fahrt)". Bref, une découverte majeure avec Anders Paulsson (Saxophone soprano) et Christian Lindberg (trombone).

Jean-Jacques Millo

Visuel